Petite histoire macabre...ou non!

ChiBibi Mer 6 Fév - 16:16

Bon donc voici voilà, une petite histoire que j'ai écrit il y a envions....mmmmhhh.... scratch

....cinq mois il me semble!
Je ne lui ait toujours pas trouvé de titre... Very Happy

Elle est simple, et courte, mais je la met quand même rien que pour le plaisir! ^^

* * *

Des pas résonnent dans la rue, des flocons tombent avec légèreté sur les dalles gelées pas le froid de cet hiver 1834. Un mouvement de cape dans l’ombre d’une maison, faiblement éclairée par une lanterne, dont la bougie ce meurt petit à petit dans sa cire. Quelqu'un apparaît. Un homme, une femme, nul ne saurait le dire, la cape noire dissimule entièrement le visage et le corps de l’individu.
Les pas s’arrêtent brusquement, le silence tombe, la bougie vacille et menace de s’éteindre. L’individu s’avance lentement vers une porte en bois, vieillie par les années, et par tous ces hivers qu’elle à vu défiler dans sa longue existence.
Il frappe à la porte, rompant d’un coup ce silence macabre.
Personne ne répond.
Il refrappe, cette fois plus fort et plus longtemps.
Des bruits de pas résonnent dans la maison. Une lumière s’allume faiblement derrière l’une des fenêtres.
-Ça va! Ça va! J’arrive!
Quelques secondes plus tard la lourde porte s’ouvre dans un grincement insupportable:
-Ça va pas de réveiller les gens à cette heure-là?
L’individu s’approche de l’homme qui était apparu dans l’encadrement de la porte. Les cheveux ébouriffés, habillé d’une robe de chambre marron, tenant dans sa main une bougie fraîchement allumée, celui-ci s’exclame:
-Qui êtes-vous? J’espère que c’est important, parce que...
-Oui! répond faiblement l’homme encapuchonné.
Un volet claque, le vent froid ce met à souffler. La bougie du de l’homme et celle de la lanterne s’éteignent.
-L’histoire écrit les meurtriers comme des héros! murmure l’individu.
-Que...? s’étonne l’homme.
Il ne terminera jamais sa phrase, une dague s’enfonce profondément dans son ventre.
Il s’effondre sur le perron de sa porte, et agonisant, arrive à dire quelques mots:
-Mais...? Non......pourquoi? Qui.....vous?
L’individu se penche doucement vers l’homme, et lui murmure à l’oreille:
-Sentiment exacerbé,
Trop de haine accumulée,
Simplement envie de détruire,
Simplement envie de faire souffrir!
Il dit cela d’un ton triste et mélancolique, où l’on peut presque en entendre une chanson.
Une larme brille légèrement sur son visage sombre. Il esquisse un léger sourire, et d’un coup, enfonce férocement sa dague dans le cou du pauvre homme agonisant.
Du sang s’étale sur les dalles.
L’individu ce relève avec la grâce d’un cobra, créant un ample mouvement avec sa cape noire:
-Vous êtes prié de saluer la Mort de ma part, l’ami! dit-il d’un ton ironique et moqueur.
Puis d’un geste lent, il sort de sa cape une rose aussi noire que la nuit sans lune, et, la jette sur le torse ensanglanté du cadavre.
Il le regarde encore un moment, savourant l’instant présent, tourne les talons, et s’enfonce en cette nuit sombre de décembre 1834, dans un Paris endormi....ou mort.